présentation

jeudi 21 mai 2020

Idées fausses





Avez-vous remarqué, il y a comme ça, des idées reçues, pas ou plus vraiment fondées, qui ont donné naissance à des expressions. 
Ces fausses idées ont la vie dure et parfois, vous collent aux basques aussi sûrement que le sparadrap du capitaine Haddock. 
Probablement qu’au commencement, une part de vérité a appuyé le trait. 
La vie, une région, un climat ou une façon de vivre ont peut-être conditionné le reste. L’auvergnat, hormis le fait que le grand Georges lui ait dédié une chanson, serait radin. Plus raisonnablement, économe. 
Un chou est un chou, parce qu’en patois, le « S » et le « SC » se prononcent « CHE », comme dans le mot « pascade » ou « mascarer ». Un sou, donc, était difficile à gagner dans un pays, où, jadis, le climat et les gens étaient rudes. 
D’autres régions, ont la réputation d’être accueillantes et chaleureuses ; particularités misent en lumière dans un célèbre film où le trait est un peu forcé, à mon goût. « C’est le nooooord », dixit Michel Galabru. 
Rassurez-vous, je ne passerai pas toutes les régions en revue. 
Mais je m’éloigne de mon sujet !

Mon professeur de menuiserie s’était complètement trompé, en nous recommandant de ne surtout pas oublier les imperméables, voire les cirés jaunes… Je l’entends encore dire : « En Bretagne, il pleut tout le temps ». Tout au long de notre aventure bretonne, la presqu’île de Rhuys nous dévoila ses charmes sous un soleil radieux. Les coups de soleil pouvaient en attester. Comme quoi, les idées reçues… 

Le pot d’accueil que le camping municipal, avec son conseil du même nom, nous réserva, faillit bien me laisser sur le carreau. 
Foin du rosé pamplemousse. Là, c’était du costaud… Pétard, m’exclamais-je, les Bretons, ils sa, sav, savent aque, aque, accueillir ! 
J’en avais eu  un aperçu lors de ce stage, qui n’en était pas un, avec mon professeur. 

Monsieur F…… était l’instigateur d’un projet de construction d’une vingtaine de chalets, pour un centre de vacances. A ce titre, nous partîmes, non pas cinq cent, mais toute la classe, pour procéder au montage du premier module. Ce fut une belle aventure. 






Trente-cinq ans plus tard, j’y revins. Le petit chantier naval, à proximité, avait des velléités d’expansion, et le centre de vacances n’était plus un terrain vague. J’y reconnu, tout de même les chalets.  clic







Le gardien me laissa entrer. Il faut dire que j’avais pris soin d’apporter avec moi ce qui allait me servir de laissez-passer. 







Le climat breton les avait malmenés, mais à l’instar de Renaud, ils étaient toujours debout… La Bretagne est magnifique, et j’y ai découvert, au détour des chemins, un poète ferrailleur dans un univers magique s’il en est. 






 









                                                    clic



Le canal de Nantes à Brest, lieu idéal pour se ressourcer ou flâner au fil de l’eau, ou encore une horloge astronomique, construite par un passionné de mathématique.


 
Horloge du frère bernardin ➞clic




 Au détour de nos promenades, un doux rêveur, lové dans un arbre pour mieux contempler la mer.

 
Mon fils




J’y reviendrai, et ce n’est pas une promesse de Gascon… 







Pascade : se prononce pachade, sorte de crêpe très épaisse 

Mascarer : se prononce macharer,  avoir le visage noirci par de la fumée ou de la suie, être macharer. Pour en savoir plus, c’est içi
  

L'interprétation  que j'avais choisi n'est plus disponible en partage. Aussi, comme c'est celle que je préfère, elle est disponible ici ♫♫♫





vendredi 1 mai 2020

Bibliothèque 3




Je ne devrais peut-être pas le dire, mais à l’instar de Patrick Bruel, j’le dis quand même… Le confinement, qui prend fin ce dimanche, m’a permis d’avancer mon ouvrage, et même de le terminer. 

Je ne suis pas une bête de travail, pour goûter mon plaisir, je n’ai bricolé qu’une poignée d’heures par jour. 
De temps à autre, pour me changer les idées, en intermède, je m’offre le luxe de faire deux ou trois ouvrages moins importants. Comme cette barre de manœuvre. 





Ou alors ce coffret, dont les queues-d’aronde sont réalisées à l’ancienne. Pas de machine pour cela ! J’avoue qu’il y avait très longtemps que je n’en avais pas fait, que je fus étonné de voir que je n’avais pas trop perdu la main. Ne sont-elles pas belles ? 


Assemblage en queues-d'aronde
 






 











Mon père disait souvent que l’on se repose d’un travail, par un autre, et c’est ce que j’ai fait, en fabriquant, de mes mains d’or, un ouvrage magique, pour une magicienne… Bien entendu, j'ai fait très attention à mes chevilles...

Dans un ouvrage, j’aime tout faire, y compris ce que, d’habitude, on achète tout prêt ; les crémaillères d’étagères en font partie ; j’ai aimé mettre en place les solutions techniques, pour les réaliser. Et franchement, même si elles ne sont qu’un accessoire, je les trouve belles. 



Les crémaillères


Les étagères















Quant à ma bibliothèque, elle attend sagement la dernière étape que je vais confier à un professionnel de ma connaissance. La finition d’un meuble est un métier à part entière, et pour cet ouvrage, je veux le meilleur. 

La voici :






Je suis assez fier de moi...
Promis, une fois en place, et définitivement terminée, je montrerai.