Voilà les Allemands...
C’est par une belle fin d’après-midi ensoleillée
qu’ils débarquèrent. Non pas dans une grosse berline, mais dans un véhicule
blindé. Une sorte de « Volkswagen » bien française, blindé à craquer est le mot juste. Tant elle
semblait vouloir se disloquer à chaque tour de roues. L’auto n’était pas au
mieux de sa forme, des bruits bizarres émanaient du train avant. Des sons pas
tubulaires, mais presque… Des clips ! Claps ! Des bangs, des vlops et
zip shebaw, pow, block, wizzzzzzzzzz…
Une sorte de comique trip… Je plaisante !
Heureusement qu’ils maîtrisaient mieux notre Français que nous l’Allemand, sans quoi, nous n’aurions pu communiquer. Ces jeunes voyageurs, affublés de deux chiens bergers de même nationalité, étaient à la recherche d’un abri pour deux ou trois nuitées. Le temps nécessaire pour réparer leur vieille Renault quatre « L ». Au vu des endroits proposés qu’ils nous détaillaient et qu’ils avaient déclinés, nous comprimes qu’il y avait encore quelques relents d’hostilité envers la gent teutonne. Les anciens surtout, mais aussi des plus jeunes. Ils étaient Allemands, étrangers et personne ne voulait d’eux… Avec le recul, je peux dire, que dans mon village, il n’y avait que deux « maisons » capable d’offrir l’hospitalité ; chez une dame que nous appelions « la Parisienne » et qui l’était et chez nous.
Quarante ans plus tard, les choses n’ont pas tellement changé… Ils s’installèrent dans notre hangar, vide aux mois d’août. Ils ne plantèrent même pas leur tente, un matelas confectionné avec les bottes de paille à disposition fit un excellent tapis de sol. Leur tranquillité assurée par les deux sosies de Rintintin en robe de lassie… Deux magnifiques chiens pour garder leur campement. Il faut dire que les villages d’apparence tranquille ne le sont pas forcément…
Ils furent si bien, qu’ils restèrent une douzaine de jours. Une sorte de camping à la ferme, bien avant la mode. Il n’y avait qu’une chose qui nous étonnait : comment une si petite voiture pouvait contenir deux couples avec deux chiens et toutes les affaires ? Cette question est encore sans réponse aujourd’hui…
Une sorte de comique trip… Je plaisante !
Heureusement qu’ils maîtrisaient mieux notre Français que nous l’Allemand, sans quoi, nous n’aurions pu communiquer. Ces jeunes voyageurs, affublés de deux chiens bergers de même nationalité, étaient à la recherche d’un abri pour deux ou trois nuitées. Le temps nécessaire pour réparer leur vieille Renault quatre « L ». Au vu des endroits proposés qu’ils nous détaillaient et qu’ils avaient déclinés, nous comprimes qu’il y avait encore quelques relents d’hostilité envers la gent teutonne. Les anciens surtout, mais aussi des plus jeunes. Ils étaient Allemands, étrangers et personne ne voulait d’eux… Avec le recul, je peux dire, que dans mon village, il n’y avait que deux « maisons » capable d’offrir l’hospitalité ; chez une dame que nous appelions « la Parisienne » et qui l’était et chez nous.
Quarante ans plus tard, les choses n’ont pas tellement changé… Ils s’installèrent dans notre hangar, vide aux mois d’août. Ils ne plantèrent même pas leur tente, un matelas confectionné avec les bottes de paille à disposition fit un excellent tapis de sol. Leur tranquillité assurée par les deux sosies de Rintintin en robe de lassie… Deux magnifiques chiens pour garder leur campement. Il faut dire que les villages d’apparence tranquille ne le sont pas forcément…
Ils furent si bien, qu’ils restèrent une douzaine de jours. Une sorte de camping à la ferme, bien avant la mode. Il n’y avait qu’une chose qui nous étonnait : comment une si petite voiture pouvait contenir deux couples avec deux chiens et toutes les affaires ? Cette question est encore sans réponse aujourd’hui…