présentation

jeudi 20 août 2020

Test and Co... vide !




Le rendez-vous était pris de longue date ; les événements du printemps n’ont fait que prolonger le suspense. Vous savez, ce petit pincement, ici, à l’intérieur… Pas une angoisse, non. Mais une appréhension…

Il y a d’abord l’approche imminente de la date fatidique. Ensuite, vient la préparation, tant physique que psychologique. 
Les battements du cœur se font plus forts et font trembler tous les membres en cadence. Et puis, il y a l’attente, latente… Seul, dans cette chambre d’hôpital, le doute s’insinue à la manière d’un jeu de mot que j’avais distillé chez Célestine, ici
Les pensées s’emballent, des vétilles, et puis d’autres, plus profondes, tout en affichant un air serein, jusqu’à ce que le brancardier vienne quérir ma modeste personne. 
La suite se passe aux pays des rêves… 
Au retour en chambre, le doute n’a pas eu le temps de s’installer ; ce docteur fort sympathique m’informa de son diagnostic qui tomba comme le tranchant d’un couperet.

« Monsieur Xoulec, vous êtes nickel, comme un sou neuf ».

Bon, il n’a pas dit les choses exactement comme cela, mais c’est l’idée. 
Je vais pouvoir m’adonner à la poursuite de mes activités, l’esprit léger.


 

vendredi 7 août 2020

Banco




C’est assez courant, cela arrive très souvent, mais à chaque fois, je suis sidéré par le pouvoir d’un simple courrier administratif. 
Celui qu’a reçu mon fils a eu le pouvoir de m’irriter passablement. 
Mais à qui croient-ils qu’ils ont affaire, un bandit, un escroc, ou peut-être bien un homme politique véreux ? Quoi qu’il en soit, on n’adresse pas ce type de courrier à un ado, fut-il un courrier type ! 
Je dois dire que les banques ne font pas dans le romantisme, pas plus que dans la poésie. Le ton est présomptueux, j’y perçois une forme de menace sous-jacente. 
La menace à peine masquée de mettre fin à notre relation d’affaires. Le tout en toute confiance…

C’est beau, de l’air !
Ils ont juste oublié qui est le client… Aussi, c’est avec un plaisir jubilatoire que je leur aie adressé une lettre de mon cru, en reprenant mot pour mot, les leurs. 
Dans un souci de confiance et de transparence, je laisse « infuser » notre conseillère quelques jours ; le temps nécessaire pour parfaire les modalités de mon séjour au bord de l’aise… Dès mon retour, je vais revoir les autres, de modalités, celles de notre relation de confiance et d’affaires…

Non mais, j’ai encore le droit de choisir mon voleur patenté... 
Pas tenté, faut le dire vite !






Une douce jubilation