Le triste jour de pluie de ce début d’automne, me rappelle à ma mémoire, qu'un
jour, je fus dévasté. Les larmes coulaient sans retenue, venues toutes
droites d'un pays mystérieux... Surplus d'émotion qui
ruissellent en torrent, terrible goutte à goutte, roulant sur les joues, se désintégrant.
Contrairement aux chansons, pleurer des rivières ne sert pas à rien. La nature n'a pas créé les larmes pour rien... Soulager la peine, se mêlant en sanglots, les douleurs se dispersèrent comme autant de ronds dans l'eau.
Les larmes rejoignent parfois la pluie, qui ne fait pas toujours des claquettes...
«Rain
and tears are the same», disait la chanson. Jusqu'à ce qu'un arc-en-ciel vienne
zébrer notre ciel et notre âme. Une
première embellie dans notre âme meurtrie. Masqués par les nuages noirs, je
sais qu'il y aura d'autres arcs-en-ciel. Ils seront là...
Ce billet s'adresse à une amie, qui m'inspire beaucoup, quand elle écrit. Je
sais qu'elle se reconnaîtra, je pense à elle.