Le triste jour de pluie de ce début d’automne, me rappelle à ma mémoire, qu'un
jour, je fus dévasté. Les larmes coulaient sans retenue, venues toutes
droites d'un pays mystérieux... Surplus d'émotion qui
ruissellent en torrent, terrible goutte à goutte, roulant sur les joues, se désintégrant.
Contrairement aux chansons, pleurer des rivières ne sert pas à rien. La nature n'a pas créé les larmes pour rien... Soulager la peine, se mêlant en sanglots, les douleurs se dispersèrent comme autant de ronds dans l'eau.
Les larmes rejoignent parfois la pluie, qui ne fait pas toujours des claquettes...
«Rain
and tears are the same», disait la chanson. Jusqu'à ce qu'un arc-en-ciel vienne
zébrer notre ciel et notre âme. Une
première embellie dans notre âme meurtrie. Masqués par les nuages noirs, je
sais qu'il y aura d'autres arcs-en-ciel. Ils seront là...
Ce billet s'adresse à une amie, qui m'inspire beaucoup, quand elle écrit. Je
sais qu'elle se reconnaîtra, je pense à elle.
Nous pensons à elle et n'ayant ni ta plume ni la sienne, les mots se chamaillent dans mon esprit et restent coincés dans ma gorge.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup de mal à identifier cet anonyme, bien que je pense avoir une petite idée... Je me trompe peut-être !
SupprimerEn effet, je n'ai pas cherché l'anonymat, blogspot a décidé pour moi. Ton idée était elle bonne ?
SupprimerYes !!! je le savais, que c'était toi 😀
SupprimerMerci Chinou.
SupprimerLes larmes sont salvatrices.
RépondreSupprimerElles emportent avec elles les douleurs de nos chagrins.
Longtemps je fus « sans pleurs », lorsqu'enfin je suis parvenu à ouvrir les vannes rouillées, j'ai pu commencer à vraiment devenir un homme. Rompant avec l'exigence éducative : « un garçon, ça ne pleure pas ! »
Et je compatis avec l'amie, pensant deviner de quelle belle personne il s'agit.
J'ai entendu ça toute ma vie : « un garçon, ça ne pleure pas »
SupprimerCe qui ne m'a jamais empêché d'en pleurer des rivières !
Bizarrement, j'ai une sorte de "méfiance" envers les gens qui ne pleurent pas. Je ne parle pas des larmes de crocodile, hein !
Merci Alain.
Supprimer@ Célestine
SupprimerJ'ai repêché ton com dans les spam. Non mais je rêve, ton merci dans les spam ! blogspot se moque du monde ! ;-)
Pleurer, oui, ça sert. Beaucoup, même. Ca vide, ça dévaste, ça met tout à zéro. Après, on est prêt pour un "fresch start" ...
RépondreSupprimerJ'oublie toujours de me présenter et je commente "anonymement" :) Pas exprès...
SupprimerJe suis entièrement d'accord avec toi. Mon père disait : « pleure, tu pisseras moins » je n'ai jamais pu constater la véracité de la chose !😉
SupprimerBeaucoup de poesie dans ce texte trés touchant, évidemment qu'il est important de pleurer je ne le fais que trop mais je préfère dire des bétises et en rire.
RépondreSupprimerBen, moi aussi, je m'en sort souvent par une pirouette...😉
SupprimerPleurer est nécessaire, enfin pour moi, parfois j'ignore même pourquoi, parce que c'est naturel tout simplement, parce que les émotions , la tristesse et le deuil existent .
RépondreSupprimerDe tout coeur avec ton amie, le temps silencieux propice au deuil et au recueillement .
J'irai même jusqu'à dire que c'est vital. Paradoxalement, si on ne pleure pas, le cœur risque de se dessécher de l’intérieur...
Supprimer"Pleurer des rivières" : j'avais oublié cette si belle "expression, à la mesure de ton texte à toi, qui chavire.
RépondreSupprimerC'est marrant, ma maman, qui pourtant usait peu de mots "familiers", nous disait ça aussi : "Pleure etc ..." faudrait que je cherche d'où vient cette étonnante façon de dire.
Bonne journée !
Cette expression venait à contrario de toutes celles qui intimaient de ne pas pleurer, que soit disant, ça ne servait à rien. Ce qui ne m'a jamais empêché de le faire.
SupprimerBon week-end
Ma maman me disait plutôt "arrête de pleurer". Du coup, je pleurais encore plus. Elle me dit d'ailleurs toujours cela et c'est toujours le même effet. Pleurer est salvateur, n'en déplaise à celles et ceux qui pensent le contraire. Bises alpines à toi et pensées à l'amie en question.
RépondreSupprimerCoucou, ma maman à moi, me l'a dit avant de partir...
Supprimer- « Arête de pleurer, tu n'es plus un petit garçon »
Ce à quoi j'ai répondu : « Ben si, on l'est toute sa vie... »
Et les larmes ont coulé malgré moi.
Bises du massif central
Ben oui , moi aussi , j'ai appris enfant que l'on on ne pleurait pas ; il fallait être fort , mais j'ai appris jeune adulte chez un psychologue que l'on pouvait pleurer et exprimer les émotions que l'on ressent : que l'on en était pas beaucoup plus faible , rire , depuis j'en use et parfois même j'en abuse .
RépondreSupprimerô la vie c'est un long chemin .
Pour l'amie , je crois savoir qu'elle va surmonter son deuil , et qu'elle va revenir car elle possède pour ce que j'en sais une force et un instinct de vie qui ne va pas se laisser abattre.
Patience, c 'est un coup dur, mais des forces célestes vont aider ton amie à revenir. Le deuil , l'horreur de la mort qui nous prive de ceux que nous aimons par dessus tout , et c'est affreux, ton amie va le vivre et va nous revenir un peu choquée, un peu chancelante , mais n bien vivante ; Bonne soirée à vous .
La force de la vie fait que l'être humain surmonte ses peines, aussi cruelles qu'elles soient. Parfois, il faut de l'aide, parfois pas. Mais ont fini par reprendre le dessus.
SupprimerNous ne sommes pas égaux dans la gestion des douleurs.
Bonne fin de soirée et bon dimanche d'automne.
Merci Marco.
SupprimerLorsque j'étais jeune, je ne pleurais pas, pourtant ce n'était pas de l'indifférence, mais chez moi, on ne pleurait pas. J'ai "appris" depuis. Les larmes sont salvatrices, et permettent d'évacuer le chagrin si lourd. Je pense à ton Amie, qui est la mienne aussi...
RépondreSupprimerBon week-end à toi, Xoulec. Bises bassoises.
Chez nous aussi, on ne pleurait peu, ou pas. Pas en public, tout du moins ; question de pudeur. Et puis, avec le temps, tout s'en va...
SupprimerJe n'ai vu pleurer ma mère qu'une seule fois. Mon père, lui, laissait échapper une larme de temps en temps...
C'est justement en pensant à cette amie commune, que les mots me sont venu. J'ai immédiatement écrit, sans faire mes habituels brouillons.
Bon dimanche. Bises puydômoises
Merci Françoise.
Supprimer@ Célestine,
Supprimerdécidément, blogspot n'aime pas les mercis ! 😉
Ma mère pleurait facilement, en regardant un film triste, ou bien quand on annonçait la mort d'un animal. Je ne me souviens pas avoir vu mon père pleurer. Merci d'être passé sur mon blog. Bonne soirée.
RépondreSupprimerQuand l'émotion est à son comble, il est difficile de retenir les larmes. Nous ne sommes pas égaux face aux peines de la vie.
SupprimerOh mon Didier, je suis hyper émue en découvrant ce billet. D'abord parce que tu as raison, j'ai beaucoup pleuré la perte d'un être cher, ces temps-ci, et puis aussi parce que je suis désolée de ne t'avoir pas lu plus tôt.
RépondreSupprimerJe n'ai pas d'excuses, peut-être simplement une explication : j'ai enchaîné, après le deuil, sur un long « mamy time » qui m'a bien occupée !
Pas trop le temps d'aller musarder sur les blogs.
Ah et puis...je ne reçois plus tes notifications, et ça, c'est encore un coup de Blogspot...
Moi j'ai trouvé la solution : je fabrique ma propre newsletter, que j'envoie à tout mes blogamis. d'ailleurs tu me diras si tu la reçois.
Bisous humides du coeur de la nuit.
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