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samedi 23 octobre 2021

Doute !

 

Depuis quelques temps, j’ai l’impression d’avoir tout écrit, que je n’ai plus rien d’intéressant à dire. Ce soir, comme par magie, je suis tombé sur un commentaire que j’ai publié chez une blogueuse que j’affectionne particulièrement. Pétard ! C’est moi qui aie écrit ça, me dis-je ! Je m’étonne moi-même. Je dois avouer que pendant la durée de nos échanges réguliers, je me suis surpassé ; enfin, c’est l’impression que j’en aie. Écrire pour écrire, percer un mystère tout en en créant un ; voilà un truc qui me plaisait. Plus les échanges avançaient, plus la « relation » prenait corps, plus je savais que je me dirigeais vers le bout de quelque chose que je ne sais pas définir ; une impression diffuse d’un truc qui vous échappe et que vous n’avez pas le droit ni le pouvoir de retenir. L’aventure fut merveilleuse, palpitante, rythmée par la publication régulière et la prolixité de l’auteure. Combien de fois me suis-je dit que je ne pourrais pas tenir la cadence ...! Combien de fois ses billets m’ont captivé… ! Depuis un mois, j’ai perdu l’inspiration, je n’ai rien griffonné, rien scribouillé ; manque de temps ? Manque d’envie ? Manque de besoin ? Avant de débarquer sur les blogs, je travaillais l’écriture, l’orthographe, en me faisant des dictées ; les rubriques dominicales de Jacques Mailhot étaient mes sujets de prédilection ; un chansonnier que j’aime beaucoup ; auvergnat, de surcroit, ce qui ne gâche rien. 

Je ne sais toujours pas par quelle alchimie mystérieuse je suis tombé sur le blog qu’il me fallait, le blog dont j’avais besoin… Assidu aux publications et commentaires, je n’ai pas vu passer le temps ; cet assassin, ce gourmand qui engloutit le rire des enfants comme autant de mistral gagnant. Merci Renaud Séchan !

Hormis ce billet, aujourd’hui, c’est la panne sèche. À l’instar du « mille bornes », je n’ai pas de botte secrète qui me permettrait de reprendre le fil de mes histoires.

Ce n’est rien, tu le sais bien, le temps passe, ce n’est rien, Xoulec !

 


 

 

 


14 commentaires:

  1. Écriture, photos, scrapbooking, peinture, poésie, réflexion toutes ces occupations ont été des moteurs de publication . Au bout d'un certain temps la motivation s'émousse, le lecteur s'essouffle, l'inspiration halète et l'envie d'arrêter devient évidence. Cependant, ce blogueur offrira quelques derniers râles avant de fermer sa porte informatique si superficielle. Une autre plus fidèle sera heureuse qu'il lui consacre plus de temps tant qu'il a encore l'agilité de tes mains, l'esprit vif et l'acuité visuelle. Elle s'appelle chêne,varlope ou ciseaux. Alors, n'hésite pas et sache faire fi de tes lecteurs. . Vis . Peut être te suivrai je sur ce chemin. Je te souhaite une agréable journée.

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    1. J'espère seulement que ce n'est pas moi ou mes écrits qui ont essoufflé mes lecteurs, et qui m'auraient essoufflé moi-même...
      Je n'ai pas plus de temps à consacrer au travail du bois. Cela fait un an que j'ai entrepris deux, que dis-je trois nouveaux ouvrages, mais que je n'y suis pas plus assidu.
      Bon, j'avance quand même.
      Quant à l’arrêt, rien n'est arrêté, mais l'idée est toujours là, à planer.
      Bonne fin de semaine

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    2. Tu te flagelles ! Bien sûr que ce n'est pas toi qui lasses tes lecteurs. Ils sont tous, sans tenir compte de leur âge, dans une société de consommation (oui, cela existe aussi dans le domaine intellectuel) ils ont besoin de nouveautés. Et nous, rédacteurs, restons fidèles à nos passions. Suis donc ton chemin à ton rythme sans te soucier du taux d'audience. Je suis dans un cheminement similaire au tien et rejoins celui de notre amie commune avec qui j'abordais ce sujet il y a peu.

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    3. Je voulais écrire culturel et non intellectuel.....

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  2. Toute ressemblance avec des personnages existants ne pourrait être que fortuite et involontaire.
    Je comprends tout à fait cette baisse d’inspiration. Je pourrais presque m’en sentir responsable… mais je me dis que chacun, comme dit fort bien Chinou, doit pouvoir gérer son temps comme il le souhaite.
    Tenir un blog à cent pour cent, en y étant assidu, comble un vide, je m’en rends compte à présent.
    Mais comme dit le poète, il n’y a que les ânes qui ne changent pas d’avis 😄
    Écrire moins n’enlève rien à la qualité des écrits …
    Et les tiens n’ont cessé de gagner en qualité comme je te l’ai souvent dit.
    Fais toi désirer tu verras c’est magique.
    Nos lecteurs sont des gens formidables.
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. Une ressemblance fortuite et involontaire ! Je sais pourquoi tu t'en sens responsable. Ton raisonnement est juste, mais il n'est pas seul à entrer en ligne de compte.
      J'avais, moi aussi, quelques vides à combler, quelques blessures souterraines ouvertes dans l'enfance à colmater en profondeur. Ton blog est arrivé à point et m'a beaucoup aidé. Et puis, j'ai été aspiré délicieusement dans un tourbillon de vie. Mais il me semble bien avoir perçu un peu les mêmes symptômes, et pas seulement dans ton dernier billet. Mais peut-être me trompe-je !
      Le bon côté des choses, c'est qu'il n'y ait que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ; je n'aime pas offenser les ânes.

      Écrire un billet pour dire que je n'ai plus rien à dire, c'est comme dire que je ne sais pas faire tout en faisant, dire que je ne sais pas, tout en sachant.
      C'est tout moi !

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  3. Tu as croisé la route d'une « révélatrice », ce que les artistes et les poètes nomment « une muse ».
    Quelqu'un(e) que l'on devait croiser, parce qu'elle existe cette alchimie mystérieuse que tu évoques. Mais c'est une alchimie « du vivant ». Ces mystérieuses interactions relationnelles dont ni soi, ni l'autre n'en décide par avance. C'est de l'ordre du constant.
    L'essentiel est d'être fidèle à cette intuition indiquant qu'il faut parcourir ensemble un chemin. Pour combien de temps ? Pour quelle destinée ?. On ne sait pas… seulement suivre ce fil ténu qui ne peut se rompre « de lui-même »… c'est ce qu'offre notre liberté de suivre l'intuition, ou de ne pas la suivre. Et si on ne suit pas la vie nous proposera autre chose. Être fidèle intérieurement parce qu'on pressent que ce sera bénéfique pour nous (pour l'autre ? On ne sait pas… seul(e) il/elle peut le dire…).

    Ce qui compte c'est de ne pas abandonner sa créativité, quel qu'en soit le domaine. Enfin, c'est ce que je crois. Ne plus créer, ne plus se créer, c'est avancer vers sa fin. Ensuite c'est une question de choix d'exploiter l'un ou l'autre des talents dont on dispose, soit ils sont déjà développés, soit ils sont en germe et attendent que nous faisions en sorte qu'il puisse fleurir.

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    1. Un commentaire qui m'apporte un éclaircissement dans mon brouillard interne. Un éclaircissement comme toi seul, parmi les gens que je connais, sait le faire.
      Je ne désespère pas encore de voir revenir cette foutue inspiration, avant qu'elle ne disparaisse définitivement.
      Merci Alain, pour ton commentaire.

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  4. Avoir un manque d'inspiration est le propre de chacun, enfin du moins c'est ce que je pense, mais même lorsque tu écris que tu n'a rien à dire c'est joliment dit, c'est ta manière de voir les choses et de nous le transmettre alors poses toi un peu mais continues surtout continues parce que le fait de te lire est aussi une manière de nous faire avancer et parce que tes commentaires sur nos blogs nous sont nécessaires. Au travers de ta manière 'écrire tu es inspirant pour les autres et parfois le sourire que tu fais poindre sur notre visage est bien plus important que tu ne l'imagines.
    paroles d'auvergnate rire............

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    1. Tu dis une chose très juste ; les commentaires sur les blogs nous sont nécessaires. Je crois même que c'est vital. Sans un seul commentaire, il y a longtemps que j'aurais arrêté. Un simple cahier d'écolier m'aurait suffi.
      Écrire me prend beaucoup de temps, et je ne sais pas, sous la contrainte ou l'obligation ; l'école m'a vacciné.
      Quant à l'inspiration, quand j'en ai, Célestine pourrait te le confirmer, je ne me débrouille pas si mal que ça !
      Le doute est humain, celui qui ne doute pas n'est pas dans le vrai. Enfin, il me semble. Un commentaire qui me laisse songeur...

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  5. Bonsoir Xoulec. Je comprends tout à fait ce que tu exprimes. Moi aussi, ces derniers temps, j'ai pris de la distance d'avec mes blogs et de la blogosph-ère. Mais cela m'est déjà arrivé, plus d'une fois, et je suis toujours revenue. On pense n'avoir plus rien à dire, on pense avoir tout dit, alors on ne publie plus, mais on hésite : je ferme mon blog, je ne le ferme pas ?. Il peut se passer plusieurs semaines voire mois des fois. Par contre, ce que j'ai remarqué, c'est que lorsque tu es absent pendant quelques temps et que tu reviens, tes lectrices et lecteurs reviennent eux aussi, même s'ils ne reviennent pas tous, peu importe, il y en aura toujours pour revenir te lire, te commenter comme si tu ne t'étais jamais absenté, c'est assez incroyable (sourire). Maintenant, c'est vrai qu'il faut vivre aussi dans la réalité, mais je sais que tu le fais et que cela t'apporte beaucoup aussi. Alors, si tu en ressens le besoin, fais une pause, sans fermer ton blog, et tu verras bien d'ici quelques jours, semaines ?...
    Bonne fin de soirée à toi, Xoulec. Bises bassoises.

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    1. Bonsoir Françoise.
      Je n'en suis pas encore à penser à fermer le blog. Je n'ai, tout simplement pas le même enthousiasme du début. La réalité est bien ancrée chez moi, par conséquent, la virtualité, le blog, n'ont pas autant d'importance ; d'où ce billet. Je m'interroge à écriture haute.
      Je sais aussi qu'il ne tient à pas grand chose de retrouver une certaine inspiration.
      Merci de m'enrichir de ton expérience.
      Bon week-end, bises puydômoises

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  6. Bonjour Xoulec ! Meilleurs vœux ! Je passe, quand j'en ai le temps, sur les blogs qui "écrivent bien". Je pense qu'il ne faut jamais perdre de vue l'humour, la "tournure de phrase" pleine de fantaisie, le dialogue à la Audiard, le calembour à la Devos, la plume à la Geluck, le mot qui remet les idées dans le sens de la fantaisie façon puzzle. On peut toujours écrire des textes emprunts de poésie, manier le vocabulaire de notre belle langue française sur le papier ou sur le clavier, s'il n'y a pas une petite touche d'humour, c'est vrai que ça sombre vite dans le monotone, voire la morosité. Et les gens ont pluss besoin de rire que de phrases sérieuses comme ils en lisent dans les journaux, comme ils en entendent à la télévision, en boucle. Faire rire les autres est primordial à l'époque actuelle et les gens recherchent avant tout la distraction, la détente, dans les blogs, et non pas des discours intellos (souvent des enseignants, j'ai remarqué), qu'ils ne prennent d'ailleurs pas le temps de lire jusqu'au bout car souvent trop longs et "rébarbatifs". Les blogs un peu intellos ou du moins intéressants d'il y a quinze ans ont fermé les uns après les autres (hélas) et les rares qui demeurent recherchent surtout de l'image, de l'illustration, de l'humour et de la détente.
    Mon médecin confirme : le rire est encore le meilleur remède contre la morosicovid ; c'est ce que nous appliquons au quotidien tant dans ma vie privée que dans ma vie "bloguesque".
    Très cordialement.

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    1. Bonsoir Éliane, tous mes vœux pour toi, aussi.
      Je n'écris pas de billet de bonne et heureuse année : je ne sais pas faire.
      Je ne tiens pas de blog "intello", je ne sais pas faire.
      Je peux perdre provisoirement l'inspiration, mais si je perds mon sens de l'humour, alors je n'ai plus qu'à fermer boutique illico presto.
      Sans ma petite dose de "xoulec", je n'écris pas. Bien sûr, rire et faire rire est important ; je ne lis que peu de journaux, de temps en temps, le canard enchaîné. je ne suis aucune "propagande" télévisuelle ; surtout pas .
      Je ne suis pas humoriste, j’essaie seulement de divertir, tout en me faisant plaisir. Parfois, je doute.

      Merci de ton passage sur mes pages

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