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samedi 13 décembre 2025

Radio pirate

 

Un de ces jours passés, j'ai allumé la radio. Parmi les vingt-quatre stations mémorisées, je n'en ai trouvé aucune qui diffusait de la musique. Étonnant ! J'ai parcouru la bande FM, mégahertz par mégahertz, rien ne m'a plut, rien n'a accroché mon oreille. 

Je devrais, peut-être mettre à jour mes choix de station de radio ! Tandis que je cherchais désespérément, je me fis cette réflexion : il est bien loin le temps des radios libres, celles qui voyaient le jour un peu partout sur les ondes. Radio ceci, radio cela, radio pirate ; toutl'monde s'éclate !

 

La musique était reine, la publicité quasi-inexistante. Cela tranchait nettement des radios dites, d'état. Puis faute de moyens, de revenus, une certaine forme d'usure, l'engouement en baisse, beaucoup périclitèrent. D'autres, se regroupèrent entre elles, devinrent plus grandes, couvrirent une plus grande zone de diffusion et attirèrent la convoitise de riches actionnaires attirés par le profit. Bref, de petites radios locales, elles prirent un nouvel essor, et devinrent radios nationales avec des antennes locales. 

Tout doucement, elles occupèrent la bande FM, puis la totalité de la bande ; avec, en prime, une suite ininterrompue de publicités aussi débiles les unes que les autres. 

Cela doit être ça, d'être vieux, comme dit mon fils... !  

Je ne sais pas. Je n'en écoute plus beaucoup ! 

Radio classique pour le réveil, ensuite, sur ma route du travail, j'écoute une radio pour celles et ceux qui ont quelque chose entre les oreilles (clic)... Je l'ai découverte alors que je ne faisais pas partie de la tranche d'âge qui « caractérise » cette radio !

En zappant, je fus accroché par un jeune animateur qui n'en avait rien à cirer (clic)... Son émission du même nom me séduisit instantanément ; je devins fan. De fil en aiguille, je suis resté sur ces ondes. J'y suis encore, j'adore ses humoristes, la pertinence des chroniques, les bons mots, l'humour.

Je dois avouer que pendant un certain temps, j'avais déserté. Je ne trouvai rien qui ne me plaise, sinon l'inimitable Tanguy Pastureau, qui officiait sur une radio Luxembourgeoise (clic). Puis, par un coup de hasard, je tombais sur une chronique d'une journaliste belge, son humour, son irrévérence, cette façon d'analyser l'actualité en moins de trois minutes, me fit tomber sous son charme. Bref, je l'adore (clic).

De ce temps révolu, comme les cartes de vœux et autre almanach des postes et télécommunications, il ne reste presque plus rien. Les radios libres montées de bric et de broc, n'existent plus. Elles ont accompagné toute ma jeunesse. Cela doit être ça, que d'être vieux, comme dit mon fils :-)