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vendredi 6 novembre 2020

Faille spatio-temporelle

 

Je ne suis pas comme Marty mac Fly, je n’ai pas effectué de retour vers le futur, ni dans le passé, d’ailleurs ! Non, l’autre jour, je suis tombé dans une faille spatio-temporelle. Tu débloques, Xoulec, me direz-vous ! Eh bien, pas du tout. Les failles spatio-temporelles existent, je peux le certifier. C’est la seule explication plausible que j’ai trouvée. Alors que j’étais au volant, sur la route du travail, tout d’un coup, je me suis retrouvé sur une route que je ne connaissais pas du tout. Visiblement, ça n’était pas ma route habituelle. Après un petit moment d’effroi, j’ai tenté d’analyser la situation.

La  date et l’heure n’avaient pas changé, j’écoutais toujours la même station de radio, au loin, le Puy de dôme et sa forme caractéristique était sensiblement à la même place. J’étais donc dans la même bonne direction, mais j’étais perdu ; n’ayant aucun souvenir du comment j’étais arrivé là. J’ai envisagé un instant de faire demi-tour, mais je n’étais plus très sûr de retrouver ma fêlure du temps, j’ai donc continué. 

Mon nouveau présent s’était parfaitement raccordé à mon passé déjà décomposé. Je tiens à vous rassurer, une chute dans ce genre de faille est totalement indolore, pour un peu, on ne s’en apercevrait même pas, c’est juste un peu déroutant. Toutefois, une chose me rassure ; dans cet abîme temporel, je n’ai vu aucune des chaussettes orphelines dont parle Célestine… Cela prouve peut-être qu’en fin de compte, je n’ai été qu’un peu dans la lune. Et ça change tout.

 

14 commentaires:

  1. Ah cette faille spacio temporelle, il m'est arrivé de la croiser une ou deux fois mais ils n'étaient que les signes précurseurs d'une retraite qui s'annonçait.......... Il est vrai que depuis je ne fais plus ce trajet journalier que je connaissais par coeur et qui était mauvais conseilleur au volant puisque je le faisais par habitude laissant parfois mon esprit vagabonder ailleurs.
    Cela dit, si tu veux rendre visite à la lune fais le ailleurs qu'au volant, il y a tellement d'autres manières moins dangereuses :-)
    https://www.youtube.com/watch?v=KAOmC5qT02w

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    1. Signes précurseurs... Tu veux dire par là que je me fais vieux ! J'rigole :)
      Ma route de tous les jours est devenue de la routine qu'il suffit de presque rien pour que l'esprit s'évade. A la lune, je lui ai demandé de m'éclairer sur la route à suivre, vu qu'elle était pleine ; et ce n'était déjà pas si mal.
      Merci pour la chanson ; je n'ai pas voulu m'en servir pour illustrer mon texte.

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  2. Et voilà, un coup de lune qui dérègle la mécanique personnelle bien huilée. L'inconvénient est dans l'effet boomerang du retour, lorsque le coup de lune fait qu'on arrive trois quarts d'heure en retard à une réunion que l'on était censé animer.
    Ça m'est arrivé, devant me rendre sur un lieu que je connaissais très bien pour y être allé plusieurs fois déjà. J'ai pris l'autoroute que je fréquentais très souvent. Je savais que je devais quitter à la « sortie machin », sauf que je l'ai zappée. Il faut dire qu'en continuant tout droit, je me rapprochais de la mer qui m'est chère entre toutes. Alors certes, je réfléchissais à mon intervention et repensais dans ma tête l'ordre dans lequel il serait mieux d'aborder les choses.
    Il m'a fallu louper encore deux autres sorties de l'autoroute avant de me rendre compte de mon errance… le temps de faire demi-tour à la troisième pour revenir sur mes pas, il m'a fallu trois quarts d'heure de plus que le temps initial prévu.
    Je me suis platement excusé de mon retard en évoquant « un empêchement de dernière minute ». Je n'allais quand même pas leur avouer que j'aurais préféré aller me balader sur une digue de mer plutôt que consommer ma salive à leur parler.

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    1. On parle plus souvent des coups de soleil qui font souffrir, que des coups de lune. Il faut avouer que, des derniers, on en est moins fier... Dans mon cas, j'ai "juste" eu un petit quart d'heure, même pas Américain" de retard. C'est passé inaperçu, ou presque. ;)

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  3. Les chaussettes orphelines se retrouvent dans la quatrième dimension...On se demande par où elles passent si ce n'est pas par une faille spatio truc truc. Peut-être entre les lames du plancher, ou dans les trous de souris ?
    Bref, c'est normal que tu ne les aies pas vues. En général, elles sont désintégrées par les ondes cosmiques dès leur arrivée.
    Et on se retrouve bêtement en face du bac à linge avec une chaussette qui a perdu sa conjointe.
    C'est cloche, quand même...
    Pour ce qui est de la lune...je réserve mon jugement. Il s'y passe des choses...mais chut ! Je ne dirai rien.
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. Ce que ne savent pas les chaussettes orphelines, c'est que dans la quatrième dimension, il y sévit les frères Bogdanoff... Du coup, en arrivant, elles prennent peur et préfèrent se désintégrer d'elles-mêmes. ;)
      Moi, c'est surtout devant le tambour du lave-linge, que je ne retrouve pas le compte ; elles sont peut-être cachées quelque part dans les tuyaux et n'ont aucune envie de réintégrer leurs pantoufles.
      La lune est toujours très mystérieuse... Elle laisse toujours un peu rêveur ...

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  4. Un coup de lune? Cela fait sans doute moins mal qu'un coup de soleil. ;-)

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    1. Certes, mais il n'y a même pas de crème lunaire... ! :-)

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    2. hmm ! Avec du sucre et des petits morceaux de chocolat noir, râpé, je suis pour. Par contre, j'ai des doutes sur l’efficacité... ! ;)

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  5. Ah, mais ça m'arrive tout le temps, et depuis toujours, ça! Me retrouver là où je n'avais pas prévu d'aller, tout en me demandant où je suis et comment j'ai pu arriver là est très vite devenu quasi habituel chez moi... D'humeur à rire, je me reconnais en Pierrot lunaire; d'humeur revêche, je suis toupie étourdie. Dans tous les cas, ton récit m'a bien fait sourire :-)

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    1. Eh bien, je crois que pour moi, c'est la première fois que cela m'arrive. Je dois ajouter que cela m'a fait presque peur.
      Mais de voir que je ne suis pas le seul, me rassure, un peu ;)
      Bise de ma campagne à la ville

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  6. Bonjour Xoulec. Cela m'est déjà arrivé mais plutôt la nuit. Quitter sa route habituelle et se retrouver perdu. Bon dimanche

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    1. la nuit, les repères (peinards) ne sont plus tout à fait les mêmes. De jour, pour le coup, c'est assez déroutant, lol :-)
      Merci d'être passée

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