présentation

mercredi 10 août 2022

vacances

 

Je n’étais jamais parti en vacances. Enfant, ados, adulte, les vacances étaient synonymes de travail ; celui qu’on ne peut pas faire les week-ends trop courts. Puis un jour, à la faveur d’une rencontre, je me suis complétement déconnecté l’espace de douze jours. Douze jours de vraies vacances. C’est peu. 

Après, je n’ai jamais éprouvé le besoin de partir, de changer d’air. Je n’étais bien que chez moi ; j’avais toujours à faire… Ce sont mes enfants qui m’ont entraîné, je voulais leur faire découvrir l’ailleurs… Je découvrais autant qu’eux. D’autres lieux, d’autres gens. Le sud-est, le sud-ouest, l’ouest, la Bretagne, la Normandie. Les quatre coins de l’hexagone que je ne connaissais pas, que nous découvrions ensemble. C’était bien. Je suis assez fier de leur avoir transmis le goût de découvrir par eux-mêmes.

Maintenant, les vacances sont synonymes de farniente. D’ailleurs, c’est ce que je fais ; niente ! J’en oublie même de visiter mon propre blog… 

Plus de goût, plus d’envie. Je sais ce que vous vous dites : c’est le Covid ! Ben, même pas. Dans ma nombreuse famille, nous sommes tous passés à travers. 

Pas de perte de goût, juste la fameuse flemme britannique ! 😀

 

24 commentaires:

  1. Ben ça alors ! quelqu'un qui ne partait pas en vacances ! ça fait drôle de lire cela à une époque où "les vacances" sont devenues sacrées pour beaucoup ! du coup, je me demande quelle est cette rencontre qui t'a fait découvrir cette parenthèse ? et où étiez-vous allés ?
    Moi c'est le contraire : j'ai eu la chance de partir en vacances 2 mois tous les étés les 18 premières années de ma vie, et comme ensuite, je n'ai plus pu le faire, je me suis habituée à rester chez moi sans éprouver le besoin de partir.

    Bon en fait si je comprends bien, tu n'es jamais allé à l'étranger ?

    Je suis heureuse de lire que dans ta famille tout le monde a été épargné par le covid. "Toujours ça que les yankees n'auront pas" comme dit la chanson.
    A propos de chanson, merci pour celle de Gérard Lenorman que je ne connaissais pas ! je parle de la chanson ! (de lui il y en a une que j'aime particulièrement c'est "Quelque chose et moi")

    Bon farniente !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il n'y avait pas de vacances pour les paysans. Je doute qu'ils partent tous en vacances; très peu. Pas de départ en vacances jusqu'à très tard. Depuis, je me suis un peu rattrapé. Pour ce qui est de l'étranger, il m'est arrivé, en randonnée, de franchir la frontière, sans m'en rendre compte, sans voir de différence. La Belgique, l’Italie ou l’Espagne, en pleine cambrousse, c'est du pareil au même.

      Supprimer
  2. Je viens du même club que toi, je ne suis jamais partie en vacances, même pas en voyage de noces mais ça bof je me serais surement ennuyée.....Aujourd'hui je passe ma retraite en bord de mer dans le sud alors je suis en vacances et parfois je m'octroie un petit séjour en Auvergne ou sur Grenoble, je revois ma famille, mes amis et c'est mieux que des vacances.
    Finalement c'est bien que tes enfants t'aient fait bouger parce que ces souvenirs là restent gravés.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une petite parenthèse vacancière s'étalant sur une dizaine d'années, le temps nécessaire pour initier mes enfants.
      Les vacances, pour moi, c'est surtout le fait de n'avoir aucunes contraintes et de faire ce que je veux ; un peu comme un retraité que je ne suis pas.

      Supprimer
  3. Lorsque nous étions gamins, nous avions la chance que nos parents possèdent la petite maison bleue et chaque année, nous allions y passer nos vacances avec enthousiasme, surtout que nous retrouvions là-bas nos neuf cousins, plus les enfants également en vacances, bref, nous devions être une vingtaine de gamins, de fabuleux souvenirs. Lorsque nous y sommes retournés avec nos fils, le petit village n'avait plus le même attrait, les enfants avaient grandi, et il n'y avait plus cette belle ambiance festive d'antan. De toute façon, il n'y a pas besoin d'aller bien loin pour se sentir en vacances, c'est aussi un état d'esprit. :-)
    Belle fin de journée, Xoulec. Bises bassoises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les maisons bleues, accrochées aux collines, regorgent de souvenirs fabuleux. Sublimer par l'enfance, ancrés, encrés pour toujours.
      Je rêve de vacances dans une roulotte que j'aurais fabriquée, parcourant la France à contre-courant touristique, en prenant tout mon temps. Ça, c'est une idée qui me plairait...

      Bises et bon week-end de mon Puy-de-Dôme qui attend la pluie.

      Supprimer
  4. Moi c'est surtout la chanson qui m'a ramenée au temps de «Maritie et Gilbert Carpentier... »
    C'est vrai qu'on a la flemme avec cette chaleur.
    Mais je suis heureuse de voir que tu as répondu à mon appel inquiet ;-)
    Bises
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il a suffi d'un commentaire bien placé, pour me faire sortir de ma torpeur caniculaire. Plongé dans cet état de léthargie, je n'ai même pas trouvé une référence musicale ad hoc.
      Pourtant, celle-ci me tendait les bras ♫♪♫♪♫

      Supprimer
    2. Oups, des bises puydedomesquement arrosé

      Supprimer
  5. Les vacances, c'est la liberté, chacun en profite selon ses envies, ses goûts et...ses possibilités. Pourquoi pas effectivement, le farniente intégral ? Par ailleurs, rien de tel, à mon avis, que la période de congés, pour se rendre compte quel degré de compatibilité on peut avoir avec quelqu'un qui fait partie du voyage !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quand je dis que je fais niente, j’exagère un peu. Je ne sais pas rester sans rien faire... Dans le cas présent, je prends juste le temps de ne rien faire d'important.
      Pour ce qui est des degrés de compatibilité, c'est le même phénomène qui se produit lors des départs en retraite. On fait le voyage de la vie en se croisant, à ne vivre que par épisodes, en moitié de vie, que parfois, le plein temps peut être déstabilisant.

      Supprimer
  6. Pas de vacances dans le monde paysan, comme tu dis. Un de mes amis est dans le monde agricole et l'idée même de « partir en vacances » lui semble une incongruité. — Pourquoi faire ? Je suis toute l'année en vacances.
    Son exploitation est au bord de la mer du Nord. C'est moi qui allais passer des vacances chez lui… et malgré mes guibolles qui flageolaient je conduisais le tracteur pour les récoltes… ça compte parmi mes meilleurs souvenirs.
    Il y a peu encore, les deux vieux retraités que nous sommes, évoquions ces périodes bénies !
    Finalement, adulte, je suis relativement peu « parti en vacances ». Dans ma vie professionnelle j'étais amené à travailler beaucoup, justement durant les vacances scolaires... Mais un peu partout en France… parfois je pensais : je gagne ma vie en m'amusant !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pendant quelques années, dans le cadre de mon travail, j'ai fait beaucoup de déplacements. Pour me rendre sur les chantiers, j'ai arpenté une grande moitie/centre de la France. Pendant ce même laps de temps, je n'avais aucune envie de partir ailleurs.
      A contrario de toi, ce n'était pas un amusement ; des journées sans fin, des heures plus que supplémentaires, des dimanches à dormir, pour récupérer.
      Heureusement, une fois que j'avais fait "ma place", les longs déplacements furent terminés. Je ne m'en portais que mieux, j'ai pu enfin apprécier les vraies vacances...

      Supprimer
  7. Je te propose donc cette chanson : https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=farniente+rampling

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour cette chanson, qui donne encore plus envie de ne rien faire ;-) !

      Supprimer
    2. Dans le style chanson à propos des vacances :
      https://www.youtube.com/watch?v=2Ao4jhrMGfY
      Moi j'ai pris des vacances je suis allé comme chaque année depuis toujours vers le plomb du Cantal, la première fois que j'y suis allé j"avais 17 ans, on voulait voir la montagne avec mon cousin, de Poitiers jusqu'à M

      Supprimer
  8. Mandailles en vélo , on avait la forme ! Les vacances, ne rien faire, ou plutôt faire à son rythme , ça c'est chouette !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Maintenant, il y a le vélo à assistance électrique. Pas sûr que tu aies assez d'autonomie pour te mener jusque dans mon cantal !
      Voilà, c'est comme c’a que j'aime faire : à mon rythme.
      Cet été, j'y ai fait quelques incursions, j'en profite pour acheter du fromage, et une petite gourmandise, sous forme de macarons, dans le pays de Massiac.
      D E L I C I E U X, les macarons !

      Supprimer
    2. Massiac , ben voui ! Mais à aller passer les vacances dans le Cantal , au final , l'un de mes fils travaille à Saint Flour , c'est malin ! Il faut six à sept heures de route pour aller le voir , j'aurais mieux fait de passer mes vacances au camping à coté de chez moi , il n'aurait pas eu l'idée d'aller vivre si loin de son papa ( rire )

      Supprimer
  9. Salut Xoulec ! Je vois qu'il n'y a toujours pas d'humour dans les blogs. J'ai donc eu raison d'arrêter de les visiter (à part Bigmous) -les commentaires par mail sont plus intéressants- et je constate que beaucoup de blogueurs/euses s'écoutent parler, heu, écrire, et se prennent très très au sérieux. Je vois que tu es dans le Puy de Dôme ; on en arrive ; on a fait halte à Thiers en partant à Annecy. Belle région. Moi, c'est tout le contraire de toi : je suis pleine de courage et les journées sont trop courtes pour mettre tout ce que je veux mettre dans mon blog (il y a tant à faire). Et je trouve les congés payés et les départs indispensables. Bonne continuation, et... visite des blogs rigolos et plus "simples" que tous ces philosophes qui parlent pour ne rien dire et n'évoquent jamais les choses essentielles de la société.
    Cordialement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Éliane, tu étais donc chez moi, en visite dans la capitale de la coutellerie. Le creux de l'enfer ! Brrrr, sinistre endroit, quand les jours sont courts et le froid persistant. L'humidité générée par la Durolle, s'accroche à tout ce qu'elle touche. Le soleil n'ose même pas s'y montrer, ou alors seulement l'été.
      Un riche passé industriel endormi au creux d'une vallée, qui vaut le coup d'oeil. Le centre d'art contemporain, qui s'y trouve, dans une ancienne usine, y attire beaucoup de monde.

      Supprimer
  10. D'après les photos de mon enfance, mon père prenait beaucoup de photos, je peux dire que mes 1ères vraies vacances c'était en 1985, du côté de Verdun. J'ai le souvenir que c'est mon grand père paternel (il n'avait qu'un fils) qui a acheté la 203 avec laquelle nous sommes partis avec mes grands parents, dans la région de Verdun, où mon grand père avait fait la guerre en 1914. Il voulait revoir les endroits où il était passé pendant cette guerre ! ensuite on est allés en Normandie, sur les plages du débarquement. Pendant l'été 1959, nous avons passé 8 jours chez Fernand, le frère de mon grand père, du côté de Chartres. En 1961 ma mère a écrit au Syndicat d'initiative de Vannes et nous avons trouvé une location de vacances près de Quiberon où nous sommes retournés souvent (une douzaine de fois).

    RépondreSupprimer
  11. C'était en 1958 du côté de Verdun, mon doigt a tapé où il ne fallait pas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les premières vacances impriment notre mémoire de façon indélébile. Les premières sont toujours plus belles ; peut-être parce qu'elles étaient vraiment plus belles, mais aussi parce que notre cerveau a une légère tendance à les embellir.

      Supprimer