Ne vous
est-il jamais arrivé de faire un rêve si fort qu’au réveil, on doute de son
irréalité ? Avec cette question qui
revient : j’ai rêvé, ou quoi …?
C’est assez troublant, quand le rêve
se confond avec la réalité...
Bien sûr, à l’adolescence, cela arrive
souvent ; quand les hormones entrent en action, que les draps s’en
souviennent… On se rend compte que le rêve et la réalité sont intimement liés.
Mon rêve
avait pour décor une forêt. Pas celle nécessaire à la construction de feue la
charpente de la célèbre cathédrale, partie en fumée. Non plus une forêt
lointaine où l’on entendît le hibou répondre au coucou, du haut de son grand
chêne.
Une forêt toute proche, la plus belle chênaie d’Europe.
Une forêt toute proche, la plus belle chênaie d’Europe.
Je ne faisais
pas d’accrobranche, pourtant, je flottais à deux mètres au-dessus du sol, porté
dans une chimère au parfum d’interdit…
Une escapade hors du temps, où je n’étais plus tout à fait moi-même et pourtant pleinement moi. C’était fantastique, comme le sont les forêts, dans les contes de Perrault. Quasi-mystique, comme les légendes. Un endroit où vivent les fées, les sorcières, les belles aux bois, les schtroumpfs. Ces fameux petits personnages qui rient tout le temps ; chatouillés qu’ils sont par les herbes hautes, à un endroit que je ne nommerai pas.
Une escapade hors du temps, où je n’étais plus tout à fait moi-même et pourtant pleinement moi. C’était fantastique, comme le sont les forêts, dans les contes de Perrault. Quasi-mystique, comme les légendes. Un endroit où vivent les fées, les sorcières, les belles aux bois, les schtroumpfs. Ces fameux petits personnages qui rient tout le temps ; chatouillés qu’ils sont par les herbes hautes, à un endroit que je ne nommerai pas.
Mon rêve flou
baignait dans cette atmosphère étrange que l’on retrouve dans le célèbre roman
d’Alain Fournier. Cette même sensation
où, plus on se rapproche de quelque chose et plus on s’en éloigne
inexorablement... C’est dans cet état, proche de l’Ohio que je suivais sans y
croire le fil de mon histoire. J’étais tombé sous un charme, dans une forêt de
chaînes…
La nuit pâlissait déjà, que mon rêve s’étiolait à mesure que je me réveillais.
La nuit pâlissait déjà, que mon rêve s’étiolait à mesure que je me réveillais.
Ce n’est
qu’en découvrant dans ma boite aux lettres un poème à l’encre bleu même pas
délavée que je sus que mon rêve était réalité, lié à jamais.
Aaaaaaah! C'était la forêt de Perrière-les-chênes à mon avis... peut-être que ton poème à l'encre bleue dessinait la carte pour s'y rendre....
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce mystère-là... ! En l’occurrence, ce poème dessinait plutôt la clef pour en sortir ;)
Supprimer"dans une forêt de chaînes"... C'est parce que
RépondreSupprimertu as rêvé que tu étais dans la neige et que tu n'arrivais pas à mettre les
chaînes aux roues... ou bien que tu étais en prison avec Carlos Ghosn... ou
bien c'est juste une faute d'orthographe......
Aucune des trois propositions ! C'est juste que je me sentais "enchainé" au sens de pris à un "drôle" de piège...
SupprimerJ'aime beaucoup la chanson de Lynda Lemay.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé aussi la chanson d'Il était une fois « j'ai encore rêvé d'elle »
Jusqu'à la version des frères Taloche qui est tellement génialement drôle...
Moi, je dis que ce que tu as vécu n'était pas un rêve. Mais une belle rencontre comme tu nous en as déjà contées...
Elle ressemblait à Lynda ? ;-)
En tout cas c'est joliment écrit.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci mon amie !
SupprimerEn fait, j'ai vécu une sorte de rêve éveillé et sans rien "prendre" d'illicite... Uniquement un cocktail d'amphétamines Naturelles.
Je me rends compte maintenant qu'il y a des textes/billets que j'avais envie d'écrire depuis très longtemps... Il y en aura sûrement d'autres.
Bref, un rêve éveillé ?
RépondreSupprimerJ'adore ce genre de rêve. :-)
Bonne soirée, Xoulec, et beau rêve. :-)
Merci ! Les rêves éveillés sont les plus beaux, ils laissent une empreinte indélébile.
SupprimerQuelle est la limite entre le rêve éveillé et le fantasme.?
RépondreSupprimerY a-t-il seulement une limite bien définie ?
SupprimerLes deux sont parfois distincts et parfois mêlés comme des entrelacs, liés à jamais. Le fantasme a un rapport avec l'imaginaire, assez impalpable, tandis que le rêve éveillé est plus près d'une réalité, toute subjective, sublimé, à laquelle on a du mal à croire. D'où cette impression de ne pas être soi-même tout en l'étant.
Je suis peut-être un peu confus, ou je me trompe complétement et le rêve éveillé n'est que la réalisation d'un fantasme tellement secret qu'il nous échappe.
Ta question m'en a fait poser beaucoup, de questions, justement... !
parfois j'arrive à réveiller tout debout !
RépondreSupprimerAh oui, moi aussi ; quand on me raconte des histoires à dormir debout ! :)
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