A l’instar de Renaud qui chantait haut et fort qu’on choisit
ses copains, mais rarement sa famille, on ne choisit pas son prénom.
Si je devais
modifier le mien, j’avoue que je ne saurais en trouver un qui me corresponde.
A-t-on
un prénom prédestiné ? Est-ce qu’un prénom nous caractérise ? A-t-on
un prénom qui nous colle à la peau, ou bien devient-on l’être de
son prénom en lui donnant une personnalité propre, la sienne ? Beaucoup de
questions sans réponses.
Je ne sais pas si le prénom influence notre personnalité.
J’avoue qu’il m’a été plus facile de me trouver un pseudonyme.
J’aurais pu
utiliser le surnom que je me trimbale dans mon milieu professionnel, mais
Xoulec a eu ma préférence. Il est le reflet de ce qui me définit le mieux ;
un moi secret que très peu de monde connaît.
Choisir un prénom pour ses enfants peut paraître
difficile, il n’en est rien, parce que c’est une démarche longuement mûrie,
réfléchie.
Le choix se fait naturellement. Donner un prénom à un adulte est une
autre paire de manche. A-t-on la tête d’un prénom ? On peut avoir une
bonne ou une sale tête, la tête de l’emploi, une tête qui ne revient pas, ou
plus simplement une tête à chapeau. Certaines personnes le portent très bien, d’ailleurs !
Une ressemblance avec quelqu’un de connu pourrait être fort utile. Sans cela, nommer
quelqu’un s’avère impossible.
Aussi, lorsqu’une belle inconnue me laissa son 06, je ne
pouvais décemment le référencer avec un point d’interrogation. L'imagination a fait ce qu'elle sait faire de mieux, elle imagine... Je m’en
suis remis au hasard, qui, parait-il, fait bien les choses...
Un hasard avec un grand « L », majuscule.
comme je suis très curieuse j'aimerais connaitre ton surnom sans ton boulot !
RépondreSupprimerCe surnom me poursuit depuis plus de vingt-cinq ans.
SupprimerJe ne révélerai rien en public ;)
Te souviens tu du procès dans les années 2000 perdu par la firme Renault contre la famille Renaud pour leur fille Mégane?
RépondreSupprimerNe passe fier aux apparences: il y a des Lucie sombres comme des assommoirs et des Chinou qui ne mendient jamais. Restent ensuite les têtes à claques, celles qui ne s'adapteront à aucun prénom et vice versa.
Excuse-moi, mais choisir L pour ton répertoire téléphonique me fait penser à une envie de dissimuler à ta douce moitié une éventuelle concurrence amoureuse . Bien amicalement.
Si je voulais dissimuler, je n'aurais pas écrit ce billet...
SupprimerLa dissimulation est un jeu où il n'y a que des perdants.
Si je te disais qu'à peine ce numéro noté, je l'ai perdu ; une mauvaise manipulation, et pffft, envolé...
Je me souviens parfaitement de cette histoire, où "le puissant" a perdu devant le bon sens... Du coup, cette histoire me fait penser à ce film Américain où une voiture diabolique qui porte un prénom, trucide allégrement ses propriétaires. Terrifiant...
Eh bien... Le père de la psychanalyse, ce vieux Sigmund, s'appelait en réalité Sigismond. Il nous dit que le nom est une composante essentielle de la personnalité, mais n'a jamais expliqué pourquoi il avait raccourci le sien ;-)
RépondreSupprimerL pour une inconnue, dont je me demande, si ç'avait été un inconnu, qu'aurais-tu choisi, X ou Y?
rraaahh... donC je me demande... pfff
SupprimerEn plus j'oublie la bise, tout se perd décidément, sauf ma tête de linotte!
SupprimerBise estivale (enfin l'été ressemble à l'été ici) Xoulec!
Eh bien, j'apprends quelque chose ! Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais... C'est bien connu !
SupprimerJ'ai, dans mon répertoire, trois personnes dont je ne connais pas ni le nom, ni le prénom, mais que j'ai référencées par leur "activité", ou par l'objet de notre rencontre. Ces trois personnes sont de sexe masculin, et j'avoue que je n'ai pas cherché à leur attribuer un prénom. Est-ce normal ? :)
Par les temps qui courent, la bise se perd, rien ne va plus...
Bon, là, pas de risques de contamination...
Bises Puydômoisement estivales
Tout cela me fait penser au film du même nom. C'est compliqué un prénom. En tirer de enseignements, des conclusions ou d'éventuels traits de caractère, encore plus. Bref, souvent il correspond à une époque, une mode une préférence influencée, le nom d'un ancêtre oublié ou bien disparu trop tôt, le saint du jour ou l'état d'esprit du moment, un acte d'amour qui nous fait rechercher le plus beau (au sens de celui qui cherche, pas de celui qui récolte) mais dans tous les cas il devra être accepté par ce dernier. j'aime bien le mien, j'aime celui que j'ai choisi pour mes enfants, ils sont simple pas difficiles à porter, mais je me demande où vont chercher certains parents, celui dont ils affublent leur pauvre progéniture. Bonne journée à toi et bonnes vacances qui arrivent, qui arrivent...
RépondreSupprimerEncore une semaine...
SupprimerJ'oubliais ce phénomène de mode, heureusement, j'y ai échappé, mes enfants aussi. Ils en ont trois chacun ; des prénoms faciles à porter, aussi.
Bon week-end
Il arrive que des personnes effectuant ce qu'il est convenu d'appeler « un travail sur soi », en viennent à changer de prénom. Je connais une Marie-Thérèse devenue Florence, une Jeannine devenue Vivéna, et d'autres cas.
RépondreSupprimerLe prénom comme le nom font partie de l'identité, et pas seulement de l'État civil. Certains subissent une lourde tradition. Les fils aînés portant le prénom « obligatoire » de génération en génération depuis des lustres. La plupart du temps pour des raisons juridiques, fiscales, et patrimoniales, de manière à entretenir les confusions de patrimoines notamment dans le milieu agricole et paysan et dans certaines entreprises.
(Entreprise « Machin père et fils » éternellement... qui devrait plutôt s'appeler « Machin, père et fils, petit-fils, arrière-petit-fils, et cousins germains »).
Même si ça se perd. Un de mes bons amis, agriculteur, a failli s'appeler « Irénée » selon la volonté du père, perpétuant la tradition familiale éternelle... La mère/épouse a catégoriquement refusé. Ça été jusqu'au bord de la rupture ! (Et en tout cas avec la belle-famille…).
J'aime mon prénom, d'autant plus que j'en connais l'histoire et le sens, et la raison profonde des choix familiaux. Je ne voudrais certainement pas en changer. J'aurais l'impression de trahir ma personnalité. Et en même temps j'ai une grande autonomie par rapport à ma famille par le sang. Pour ne pas dire une distance.
Bon été à toi !
Ne pas aimer son prénom peut-être source de "malaise", j'en suis convaincu. Pendant mes premières années, je n'aimais pas vraiment mon prénom ; j'étais toujours le petit Didier. Pas facile facile, de lui donner une identité, de la forger.
SupprimerMaintenant, je n'en changerai pas.
Quant à porter un prénom d'éternité...L'épouse/mère a eu raison. Les moqueries, à l'école, peuvent être dévastatrices.
Je me souviens d'un collègue de travail qui voulait appeler son fils "Adolphe". L'officier de l'état-civil ne le voulut pas ; il l'appela alors "Rodolphe".
Pour terminer, pour ce qui est des confusions de prénoms au sein de la famille, mon grand-père maternel ne "sortait" jamais, lors des scrutins municipaux. La raison en était toute simple : tout le monde votait pour Guillaume, alors que son vrai nom était Édouard ; subtilité d'une homonymie familiale.
Bel été à toi aussi
De nos jours le prenom est important je pense, car suivant le nom de famille cela peut tres facilement porter à des moqueries dont souffrent certains enfants. Par la suite le surnom est sympatoche et peut être plus adapté à la personne car c'est elle qui le choisit.
RépondreSupprimerPour ma part, mes parents m'ont donné un des prénoms usités de l'époque et j'avoue que j'adore mon prénom. Je pense qu'il me va bien même s'il n est plus trop utilisé.
Je trouve, en te lisant, que ton pseudo te sied bien.
juste pour rire
https://www.youtube.com/watch?v=ivPMh-jpHLQ
Merci, moi aussi, j'aime bien mon pseudo, et la description que je donne, encore plus...:)
SupprimerMerci pour la nouvelle version de trois hommes et un couffin...
Pour ce qui est des surnoms, un jour, je me suis rendu compte qu'à force de les utiliser, je ne connaissais plus le vrai nom des personnes. Et le temps ne fait rien à l'affaire...