Ils regardaient les étoiles, ils s’aimaient
L'univers était-il assez grand
Ils regardaient les étoiles ils rêvaient
Le futur serait-il le présent
Ils regardaient les étoiles ils savaient
Poussières d’étoiles dispersées par le vent
Particules d’atome emportées par le temps
Elle regardait les étoiles, elle tremblait
Un silence dans l’éternité
Elle regardait les étoiles, elle savait
Le rêve irradiait la réalité
Éclat de lumière dans les yeux foncés
Sombre lueur dans les yeux bleutés
Il se reprend à regarder encore
Les étoiles étincellent avec les météores
Souvenir lointain d’une étoile effilée
Poussières de mémoires d’un passé décomposé
Ils regardaient les étoiles, ils savaient
Ils savaient qu'ils ne sauraient jamais.
Tu te lances dans la poésie et c’est plutôt réussi ! Les étoiles …tu sais qu’un tel titre ne me laisse jamais indifférente, moi qui les adore.
RépondreSupprimerUne histoire d’amour douce amère, dans la veine de « deux enfants au soleil » ou de « les enfants qui s’aiment » seuls dans l’éternité glacée d’un univers hostile, leur amour leur tient chaud même s’ils savent que rien ne dure…
Joli coup baron !
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Merci ma Célestine. Tu sais comme tes commentaires encourageants me font du bien. En fait, je me suis déjà lancé à la poésie, chez toi, et je ne sais plus retrouver dans quel billet.
SupprimerDans ce cas précis, je recycle. J'avais commencé à écrire ce poème, il y a très longtemps, et puis j'avais laissé tomber. Il était resté logé dans un coin de mémoires, jusqu’à ce que je m’aperçoive maintenant que je savais, je pouvais le terminer.
Selon Catherine R, les histoires d'A finissent mal en général. Mais y trouver une inspiration, je ne suis pas contre. Quant à ce poème de jacques Prévert, j'avoue que je ne m'en souvenais plus.Je suis pourtant presque sûr de l'avoir lu un jour. Là, je relis, et c'est beau. Simplement.
Bises
J'ai trouvé ! dans ton billet du 7 février 2019 : Comme une barque gelée
SupprimerJ'étais assez content de moi.
J'ai relu avec plaisir notre échange de commentaires.
SupprimerEt je sais pourquoi je t'aime tellement.
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J'ai relu avec le même plaisir notre échange d'alors, et moi aussi, je sais pourquoi je t'aime tellement. Cette sensibilité qui est entrée en résonance avec la mienne. Me forçant à me dépasser. J'ai senti, dès le début, que je pouvais t'apporter quelque chose d’indicible, de bénéfique, tout en m'enrichissant.
SupprimerJe t'embrasse
Qu'est-ce que c'est beau ! encore !
RépondreSupprimerMerci Ambre. En fait, je ne sais pas si c'est beau, je ne me rends pas compte. C'est juste qu'il y a fort longtemps que ce poème me tarabuste.
SupprimerBonjour Alain
RépondreSupprimerLes étoiles ont toujours fait rêver, ont toujours attiré les yeux vers elles même si , parfois, elles sont un peu comme un miroir aux alouettes. Elles ont aussi attisé la plume des poèmes et maintenant créent une nouvelle vocation.
L'anonyme qui voulait écrire " la plume des poètes "(et non poèmes) et qui une fois de plus t'a appelé Alain, c'est....Chinou. Bonne soirée Xoulec et une bise pour me faire pardonner.
SupprimerHeu vocation, faut pas exagérer ! Je reste modeste. L'écriture, pour moi, est un vrai exercice ; j'écris, je réécris, encore et encore. Ce poème en est à peu près à sa dix ou douzième version. Comme je le dis à Célestine, maintenant que je sais... J'ai posé la version définitive.
SupprimerJe t'avais reconnu, en partie par ce drôle de lapsus ; c'est la deuxième fois que tu m'appelles Alain.
Mais avec une bise, tu es pardonné.
Bonne soirée
On ne sait plus regarder les étoiles car on est souvent chez soi, dans son intérieur douillet, le soir. C'est dommage ! merci pour ce beau texte et bonne fin de dimanche. Bises.
RépondreSupprimerJ'ai la chance, même si j'habite en ville, de ne pas souffrir de la pollution lumineuse. Dans mon bout de rue, il y fait un noir d'encre, si bien que les étoiles n'en sont que plus lumineuses, et inspirantes.
SupprimerBises d'Auvergne
Voilà qui vient à point pour confirmer mon comm sur l'article précédent !
RépondreSupprimerTon poème est ciselé, faits de mots simples, sensibles et profonds, porteurs d'humanité.
Et quelle belle idée de choisir cet orfèvre du langage qu'était Dabadie, entre élégance et émotion 💙💙
Comme sur mon billet précédent, ton commentaire me va droit au cœur. C'est ce pouvoir des mots, que j'ai découvert un jour, loin de l'école. Non pas d'accoler des mots entre eux, pour former des phrases, mais essayer tant bien que mal de générer une émotion, un ressenti, une impression, une atmosphère, un sentiment. Peut-être, plus présomptueusement une communion.
SupprimerJe ne sais pas si j'y arrive, j'en ai eu parfois le sentiment.
Je n'ai pas fait « émoticônes » première langue. J'ai dû chercher la signification du cœur bleu. Maintenant, ça y est , je sais...😉
Bises de ma campagne auvergnate
Trois fois que je relis et que je suis impressionné.
RépondreSupprimerImpressionné au sens fort : qui imprime une trace durable.
J'ai rarement lu un poème d'amour aussi puissant de justesse pure.
La lumière venue du fond des temps génère des mots si simples, ordinaires et agencés de telle sorte que c'est un jaillissement pour exprimer l'éclat de l'amour dans l'univers, sans aucune grandiloquence lyrique. L'amour étoilé qui vient de si loin attestant qu'il est la Réalité originelle.
Qu'importe ce qu'il est advenu, puisque le voici partie prenante de l'éternité.
Ben là, c'est moi qui suis impressionné ! Ton commentaire m'émeut. Je ne pensais pas qu'en écrivant ces premiers mots, un jour sur du papier, je ferais « un carton plein » de commentaires élogieux.
SupprimerIl faudrait que j'en décrive les circonstances.
J'ai commencé ce poème, il y a très longtemps. Je l'ai abandonné, je ne l'ai jamais terminé. Je n'ai pas gardé d'écrit, simplement, de temps en temps, il revenait à ma mémoire, si bien que je ne l'ai jamais oublié.
C'était en regardant les étoiles, justement que ces mots sont venus. Nous étions deux à les regarder, mais sous un angle différent, et par cette étrange connexion, je me suis demandé si nous pouvions y voir la même chose.
Oui , très touchant et empli d'humanité ton poème , il parle au coeur tout simplement .
RépondreSupprimerIls sont bien mystérieux, ces vaisseaux du cœur...
SupprimerMoi aussi, j'aime beaucoup ton poème, Xoulec, sans doute parce qu'avec des mots simples, tout est dit. Nous sommes avec eux, nous regardons les étoiles, nous sommes avec elle, nous sommes avec lui, et nous ressentons, nous comprenons. Merci pour ce partage, Xoulec. Bises bassoises.
RépondreSupprimerRégulièrement, je regarde les étoiles, et je pense à ce poème que je leur avais confié, il y a fort longtemps. Elles me l'ont rendu en mieux.
SupprimerBises de ma campagne à la ville
Un très beau poème. Touchant, il a fait tilt.
RépondreSupprimerMerci, cher anonyme !
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