C’est en entendant cette chanson très connue du grand Charles, pas l’éternel prince devenu roi sur le tard, non : Aznavour, (clic) un maître des mots, que l’inspiration m’est venue.
Hier encore, il n’avait pas vingt ans, je le tenais dans mes bras. 2660 grammes, une plume.
Hier encore, il jouait aux legos, il s'asseyait à côté de moi et me regardait croquer la croûte, comme il disait, en picorant dans mon assiette.
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| Mon fils |
Hier encore, je l’accompagnais à l’école primaire, puis au collège ; sur ma moto, il était fier comme un bar/tabac… Hier aussi, il réussissait les épreuves du baccalauréat ; il allait quitter le nid familial...
Hier encore, je faisais jouer mes relations pour qu’il obtienne un stage, et voilà qu’une poignée de mois plus tard, il en décroche un par lui-même ; à la seule force de sa détermination et de sa persévérance. La chance a été présente, aussi.
Je ressens encore la force de notre étreinte, sur le quai d’embarquement pour l’inconnu. Deux mois à vivre dans un pays étranger, aux rythmes de la péninsule ibérique. Barcelone, Mataro, Figueras, avec un périple en train dont il se souviendra longtemps, pour cette visite du musée d’un peintre célèbre.
Que de chemin parcouru depuis ! Un BTS en poche, une alternance en place, une autonomie acquise, je suis fier de lui.
D’ici l’année prochaine, tout comme moi, jadis, il va s’adonner à l’apprentissage de la conduite d’une moto. Un truc que j’ ai transmis sans le savoir. Il me ressemble beaucoup, dans sa façon d’être, dans sa façon d’appréhender les choses, la vie.
Je suis fier de toi, mon fils.
Pour tes vingt ans, avec un peu de retard…
C'est très beau, Xoulec, de pouvoir se retourner ainsi et de regarder le chemin parcouru avec fierté. Les enfants sont un peu ce que nous en faisons. Ils sont aussi un peu l'exemple que nous sommes pour eux dès l'enfance. Mais les temps évoluent ,les modèles et critères d'éducation également. Même si tu étais toujours toi même, pourrais tu écrire ce même texte, ta fierté et le bonheur d'être père d'un tel en enfant dans vingt ans ? Amicalement.
RépondreSupprimerA chaque âge de notre vie, nous sommes toujours nous-même. Plus le temps passe, et plus nous nous accomplissons, pour être un jour parfaitement en accord avec ce que l'on a toujours été, et en être conscient.
SupprimerJe ne pourrais pas écrire ce même texte dans vingt ans, pas plus que je n'aurais pu ou su l'écrire plus tôt. Il faut, pour cela, avoir atteins une certaine maturité. Ce texte est une photographie, un instant T.
Amicalement
C'est beau ce que les pères peuvent dire à leurs fils. Ce sont souvent les mères qui s'épanchent mais lorsque vous le faites aussi, vous le réussissez trés bien.
RépondreSupprimerMerci. Il y a aussi des regards, des attentions, des façons d'être, d'agir, qui peuvent en dire beaucoup plus long que mes simples mots.
SupprimerMais je prends le complément avec plaisir.
Comme c'est beau et touchant ! avec une photo, en plus ! quel bonheur ! Il avait vraiment une bouille adorable ! Bon anniv au mini-Xoulec :-) (encore un Scorpion, si je comprends bien :-))
RépondreSupprimerEn fait, j'ai un peu, beaucoup de retard dans mon texte/anniversaire.
SupprimerJe n'avais pas de mots au bon moment... Il n'est donc pas scorpion, bien que je ne suis pas sûr du tout que cela change quoi que ce soit.
On est tellement fier de notre progéniture, même si certains diront que les enfants se font tous seuls...nous, on sait au fond de nous qu'on y est pour beaucoup dans leur façon de prendre la vie...
RépondreSupprimerTrès beau texte. Il me rappelle que j'avais écrit pour les vingt ans de ma fille...
C'était ICI
Bises d'un matin pluvieux où ton billet a mis du soleil.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Un texte que je viens de relire. C'est presque le même, mais tes mots à toi ont une plus grande résonance. Cette complicité que l'on peut avoir avec un de ses enfants, je la retrouve avec lui, tout comme je l'avais ressenti toute ma vie avec mon père. Dès mon plus jeune âge, quasiment celui qu'a mon fils sur cette photo.
SupprimerBises de novembre. Pluvieux et froid, mais tout comme pour toi, ton commentaire me réchauffe le cœur.
Merci mon ami.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸❤️
😉❤️
SupprimerUn père fier de son fils et nul doute que le fils est fier de son père. Bises alpines.
RépondreSupprimerCoucou, je pense que tu as tout juste. C'est juste beau, d'être fier de ses parents. De l'un ou de l'autre en particulier.
SupprimerBises Puydômoises
C'est toujours beau et émouvant de voir un père fier de son enfant et qui plus est l'écrire avec le talent qui est le tien dans la justesse des mots.
RépondreSupprimerIls y a tellement de parents ont toujours à la recherche de ce qu'ils peuvent reprocher à leur progéniture qui n'est pas exactement ce qu'il voulait imposer.
Ça me rappelle une chanson de Jacques Debronckart (chanteur totalement oublié…) où il y avait ces paroles :
« mon fils fera ce qu'il voudra, de toute façon ça posera pas beaucoup de questions, avec les relations que j'ai dans l'administration »
On transmet à nos enfants, une part de nous-même, sans savoir ce qu'ils vont en retenir. Le résultat est différent pour chacun d'entre eux.
SupprimerLes mêmes enseignements ne produisent pas les mêmes effets, car chaque être est différent.
Je ne suis pas trop mécontent des miens.
Quel bel hommage a cet enfant qui à coup sur te ressemble plus qu' il n y parait et a coup sur il est également trés fier de son papa. Si seulement tous les papas du monde pouvaient exprimer aussi bien l'amour qu'ils portent à leur progéniture.
RépondreSupprimerMon fils méritait bien un petit texte. Tous les papas du monde n'expriment pas forcément l'amour de cette façon. Certains ne savent pas, d'autres sont maladroits, et ne font pas. Des gestes, des attentions, un accompagnement, plein de petit trucs qui ne se disent pas, qui ne se montrent pas, mais qui démontrent tout autant. Et puis, il y a ceux qui éprouvent beaucoup moins.
SupprimerBises d'Auvergne
Quelle magnifique lettre d'amour, j'en ai des frissons. Comme il est immense, l'amour qu'on a pour nos enfants ! Bonne journée, et merci pour ce moment d'émotion !
RépondreSupprimerMerci chère Nikole, je suis ému de litre tous ces commentaires. L'émotion, oui, fait partie de nous. Nous y sommes forcement sensible.
SupprimerBon week-end
20 ans pour faire un homme, un adulte, c'est long et c'est court. Bon anniversaire à lui. Je lui souhaite une belle vie et réussite dans ses projets. Bon week end.
RépondreSupprimerMerci pour lui. 20 années sont passées comme un trait de plume. Hier encore, c'est moi qui les avais... Moi aussi, je lui souhaite de réussir sa vie.
SupprimerBon week-end
Mon père nous avait inculqué à ma sœur, mon frère et à moi, de belles valeurs, et le goût du beau, j'ai d'ailleurs retrouvé une lettre écrite par lui où il dit qu'il espère nous avoir transmis tout cela, je ferai un billet prochainement pour en parler. Et puis à mon tour, je ne suis pas le père mais bon (sourire), j'ai inculqué à mes fils tout ce que mon père m'avait inculqué, et je pense avoir réussi. Alors, oui, nous pouvons être fiers de ce que sont devenus nos enfants, mais aussi remercier le grand-père, nous remercier nous aussi, car s'ils sont ainsi, c'est aussi grâce à nous. :-)
RépondreSupprimerElle est très belle ta lettre, tu es fier de ton fils, et lui de son côté, doit être aussi très fier de t'avoir comme père.
Bonne soirée, Xoulec. Bises bassoises.
Merci Françoise. Ces 20 ans méritaient bien un billet.
SupprimerJe ne sais pas vraiment ce que j'ai pu inculquer, un peu de ce que j'ai reçu n'est déjà pas si mal. Un peu de ce que je suis, de ce que je suis devenu. Une part de moi, c'est sûr, une part des deux, c'est certain ; à eux de faire avec, comme nous avons fait avant eux. Mais c'est quand même mieux quand on a des bons atouts.
Bises puydômoises