« Pourquoi tu ne m’as pas rappelé ? »
C’est
dingue, le pouvoir des choses ou des évènements ! Même les plus petits,
ceux que l’on appelle des broutilles, peuvent nous contrarier… Une paille de
travers et la mécanique qui me régit peut se bloquer.
Ainsi, un
simple « bug » téléphonique,
ce truc, qui n’arrive jamais, m’a fait perdre mes moyens, jusqu’à paralyser toutes initiatives. Quel
c.. ! J’aurai dû réagir
Je démontais déjà
mon téléphone, certain que cela ne pouvait venir que de lui. Je soupçonne ces
appareils de nous jouer des mauvais tours à notre insu... Peut-être, était-ce
l’heure tardive, mon cerveau dormait-il déjà ? Quoiqu’il en soit, il n’en
fut pas de même du corps. La nuit fut courte et le sommeil agité… Ne vous
méprenez-pas, je sais à quoi vous pensez ! Que nenni ! L’esprit tiraillé de part et d’autre, entre le souvenir
d’avoir été échaudé et la crainte de l’eau qui en découle et la certitude de ne
pas m’être trompé, d’avoir affaire à
quelqu’un de bien, en qui j’ai confiance. Il devait y avoir une explication
rationnelle, qui arriva le lendemain. Entre temps, je ne devais pas laisser mon côté « ours
sauvage » l’emporter ; celui-là même qui permet de se détacher des
gens, des choses et des événements ; mais écouter le « Xoulec inside me », qui ne
pouvait faire que ce constat : Seules les personnes qui ont de
l’importance, qui comptent, ont ce pouvoir de contrarier l’intime.
Oui, tu as eu affaire à quelqu'un de bien, qui t'a sans doute rassuré et arrêté le petit vélo qui s'était mis à galoper comme un furieux dans ta tête...
RépondreSupprimerNe pas faire de supposition, est un accord toltèque qui m'a beaucoup aidée à stopper ces idées noires qui nous contrarient terriblement...
mais il est vrai que, quand il s'agit de quelqu'un que l'on aime beaucoup, c'est d'autant plus difficile...
Bisous et belle nuit
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu as raison ! C'est exactement cela. Je ne voulais pas faire dérailler la transmission du petit vélo...
SupprimerQuant aux idées noires ? J'avais beau invoquer Bernard Lavillier, éteindre la stéréo, éteindre le lampadaire, le plafonnier, rien n'y faisait... Ne me restait qu'une porte, un couloir, mon lit...
Merci, belle amie.
Ce que je reconnais bien, c'est la désespoir fébrile qui suit ce genre de bug... tous les lendemains pourraient être autres si... Oh non! Et comme le dit Célestine, il ne faut en effet pas faire de suppositions, et je comprends aussi enfin le vieil adage "la nuit porte conseil" : désormais j'arrive à me dire "je ne peux rien y faire, alors autant dormir, et demain ce sera une autre journée"...
RépondreSupprimerVive "elle", qui est quelqu'un de bien :)
Absolument ;) C'est ce désespoir fébrile qui m'a complètement privé de toute logique et de raison. En temps "normal", je n'aurais pas écrit ce texte.
SupprimerHeureusement, depuis, j'ai dormi...
Souvent la nuit bouscule les idées et vouloir les remettre en place prend une énergie folle; cette même nuit nous pousse à nous comporter comme un jeune chien sur son coussin : tourne, retourne, cherche la position la plus douillette et finalement.....encore beaucoup d'énergie inutilement dépensée.
RépondreSupprimerUne bonne tisane de tilleuil, le cerveau au repos et demain on y voit plus clair car oui, "Seules les personnes qui ont de l’importance, qui comptent, ont ce pouvoir de contrarier l’intime."
Une fois la nuit passée, les idées noires prennent une toute autre couleur, sous la lumière du jour... Paradoxalement, c'est parce que des personnes peuvent contrarier l'intime, qu'elles comptent...
SupprimerC'est fou comme on est spontanément enclin à élaborer des scénarios négatifs, voire catastrophiques, mené qu'on est par ses peurs toutes personnelles...
RépondreSupprimerRespirer, faire le calme et attendre la réponse, ce n'est pas si facile mais on y arrive ;-)
Je pense qu'il s'agit-là d'un réflexe. Sinon, comment expliquer des réactions identiques, chez autant de monde ?
SupprimerMoui... un réflexe très conditionné alors...
SupprimerTu doutes ? Moi aussi, un peu... c'est une simple façon de réagir. je ne sais pas faire autrement. Cela m'a, quand même inspiré ce billet.
SupprimerEn outre, je sais que la personne qui m'a causé ce tracas a été aussi contrariée que moi... ;)
Le noir est inquiétant. Il est propice à bien des suppositions. Qu'il soit concret ou qu'il soit figuré, il nous entraine dans des profondeurs irrationnelles. Même en en ayant conscience, il est difficile de s'y soustraire. Je suis aussi de celles et ceux qui imagine toujours le pire, est ce parce qu'inconsciemment, cela rassure de découvrir une réalité plus clémente ?
RépondreSupprimerSans doute, puisqu'à la confrontation, il y a ce soulagement pour nous redonner courage.
Bonne journée, en couleur!
Merci ! Aujourd'hui, ce n'est pas noir, ni trop coloré, c'est du blanc, de la neige !
SupprimerImaginer le pire ? Non, pas là... Mais qu'imaginer...? D’où la contrariété...
Mais, cela va beaucoup mieux depuis.
Bonne semaine neigeuse