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dimanche 6 septembre 2020

Bluette...



Que faisais-je là, l’esprit en errance ;                                 
Où allait me mener ce bateau en partance.                                     
Je vivais le début, j’entrevoyais la fin ;                                    
J’étais le menu et j’étais la faim.

La vie semblait simple… 

Nous étions deux amants et ce n’était pas en rêve.                          
Je l’avais affriandée, elle m’avait poursuivi                                    
de ses assiduités, je ne fis pas un pli.

Le désir assouvi, fatigué, alangui,                                        
les pensées revenaient, me donnaient le tournis.                             
L’aventure s’acheminait vers une fin consentie ;                              
La mer allait effacer nos pas à jamais désunis.

C’était une chanson qui nous ressemblait,                                          
Yvo livi l’avait chantée.                                                     
Nous fûmes deux amants, dans un raz-de-marée.

Prends garde à toi, amour déguisé,                                    
Les rêves ressemblent fort aux chimères, 
Quand la chanson n’est plus,                                            
Que les adultes errent.




Alors que je tentais d’écrire une mésaventure d’été, ces mots sont venus à moi, m’ont « percuté ». Aussi, j’ai laissé libre cours au stylo habile.




32 commentaires:

  1. Et tu as bien fait!
    C'est très entraînant, ne manque plus que la musique :-)

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    1. Déjà qu'avec les mots, j'ai du mal ; alors, avec les notes de musique, je ne t'en parle même pas :)

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  2. Il est bien habile ton stylo ! la main qui le tien aussi.

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  3. L'habileté est de nous faire croire que le stylo a fait le travail, mais les mots sont si superbement couchés sur le papier que la poésie qui en ressort
    nous donnent des regrets de ne pas être aussi talentueux.
    https://www.youtube.com/watch?v=PWNI0DWobvE

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    1. Merci pour le "talentueux" ! Bon, je reconnais que le stylographe y est pour beaucoup ; je ne sais pas griffonner avec un clavier :)

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    2. Oups ! Merci pour la chanson...😉

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  4. Vous vous auto-aimez?
    Magnifique programme permettant aux femmes émancipées de fuir votre dictature.

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    1. Je m'auto-aime, pas vous ?
      Un peu d'auto-satisfaction est comme un coup de brosse à un vieux chapeau, ça ne fait pas de mal :)
      Quant à ma "dictature à fuir", j'avoue que je ne comprends pas votre commentaire...
      Est-ce la référence à Sardou ? Ou à mon approximation stylo habile/stylo à bille ?

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    2. Allergie globale.
      Comme lorsque tout ment à force de trop de perfection empruntée.

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    3. Comment aimer autrui si l'on ne s'aime pas soi-même ?

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    4. Exactement, charité bien ordonnée, commence par soi-même !

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  5. Plus que sympathique cette petite bluette
    sans hésitation on en redemande…

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    1. Merci, je ne sais pas faire sur commande. Il me faut une sorte d'inspiration, que je n'ai pas tout le temps.

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    2. tiens, pour toi, j'avais écrit ça, dans un commentaire sur le billet "patate".

      On devine, sous un air discret
      sous la peau fine, à peine dénudée
      une chair ferme, douce et sucrée
      teinté de rose, d'opale ou ambrée
      dévoilant des trésors parfumés
      dauphine, à la dentelle, passée
      à la casserole, craquante, rissolée
      rouge, de plaisir, consommée
      sans robe longue, sans canapé
      nue et gourmandée
      un régal, que la désirée...

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    3. Vous devriez écrire chez vous et ne pas colporter mes mots pour leur donner le sens de vos porcheries féériques.
      Lâchez-moi les baskets etécrivez avec les personnes qui comblent vos délires machistes.
      Adieu monsieur.
      La comédie est finie.

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    4. Curetons malsains ayant besoin d'autrui pour se défouler.

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    5. Madame, je suis une femme également et ne comprends pas vos propos
      injurieux quand à ces mots déposés simplement pour magnifier la langue francaise. Certains écrivains connus sont mis en avant avec des mots bafouant le sexe féminin ce qui n 'est nullement le cas ici.
      Vous devez beaucoup en vouloir à la gente masculine pour être aussi sévère.

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    6. Cela fait des années que je ne cesse d'écrire sur mes blogues que je ne souhaite pas échanger sur ces autoroutes qui se moquent des autres et qui les pillent. L'émancipation des femmes n'a rien à voir avec celle prônée par l'auteur de ce blogue. Et c'est mon droit de ne pas souhaiter échanger avec ce blogue qui usurpe mon univers pour empêcher les femmes de lire de la philo par exemple. La fée n'est pas mon idéal de femme et les cafards ou les sectes n'entrent pas en correspondance avec mes idées politiques comme simplement humaines. Que cela vous satisfasse et satisfasse tout plein de monde me ravit. Mais ce n'est pas le problème des électrons libres qui ne souhaitent pas cautionner tous ces cauchemars déguisés, ces mots humiliés, ces univers spoliés. Cela fait des années que vos poèmes dénudent les femmes qui ne se prêtent pas au jeu archaïque patriarcale comme matriarcal dépassé depuis des lunes des muses et de leurs poètes anarco-réactionnaires et délétères figés en enfance idyllique idéalisée irresponsable. Si cela dure encore et encore malgré les limites que je pose au nom de la paix des femmes, et de leur droit à l'étude loin des charlataneries collectives et du harcèlement sexuel comme moral, c'est donc que vous vous foutez des souhaits de ces mêmes femmes. Et c'est donc bien une forme de harcèlement moral. Jamais pour ma part je ne force personne à adhérerà ce que je défends. Mais je le défends et je me fous de ce que vous validez en matière de tolérance no limit dans le dos d'autrui.
      Basta et la paix.
      Écrivez chez vous.
      Les électrons libres sont heureux avec les électrons libres. Pas avec des gens qui se moquent impunément des autres, de leur sensibilité et de leurs combats authentiques.
      Le temps passe et je voudrais pouvoir enfin m'exprimer loin de vos salons littéraires insipides pour les femmes intellectuellement émancipées en 2020.
      Et Sardou ou Brassens ne sont pas ma tasse de thé. Ni Céline, Cioran et tous ces auteurs antisemites d'extrême-droite. Boycott et c'est mon droit.
      Cautionnez madame, mais fichez-moi la paix.
      Avec mes adieux.

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    7. Certes, la comédie est finie, et vous en donnez une belle démonstration...
      Justement, j'écris chez moi, et mes mots, ou les mots en général ne sont pas votre seule propriété (fort heureusement, ouf !).
      Contrairement à vous, dans ma "dictature", les commentaires sont ouverts à tout le monde, ainsi que le blog...(que je n'ai pas fermé) Je n'oblige personne à venir ou à partir, encore moins à rester.
      Lorsqu'on souffre d'allergie globale, il est de bon ton de rester chez soi, confinée ; les ruminants ne s'en porteront que mieux.
      Retournez donc auprès de votre arbre, où il semble que vous y viviez heureuse...

      Je ne dis pas à Dieu, je n'ai aucune envie de vous y rencontrer.
      Alors, que diable, un peu de courage, FUYEZ...

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  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Vous n'avez apparemment pas fait le discernement entre amour et passion... Le texte précité fait allusion à la passion de deux personnes, et non à l'amour...
      Dans votre rigueur vous vous êtes aveuglé, dans votre colère vous vous êtes emmuré... N'accusez donc pas le monde de votre déficience, accuser le maçon qui à construit le puits dans lequel vous êtes.
      Vous n'êtes pas un électron libre, vous êtes un électron enchaîné à une fureur qui occulte votre potentiel d'être vivant. Bon courage à vous si vous entreprenez de sortir de votre puits...

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    2. J'ignore ce qu'écrivait cette malade mentale, puisqu'elle a supprimé son propre commentaire.
      Mais là je dois dire que J'ADORE la réponse…

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  7. Un texte joliment tourné, félicitations pour l'ode de la passion humaine.

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    1. Merci, il s’agissait bien d'une passion...
      Un truc qui prend aux tripes, un truc puissant, fort, dont on ne sait pas d'où cela vient, ni où cela va nous mener.
      Le tout, dans une grande fluidité ; bref, un raz de marrée !

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  8. Dans ce domaine là, le désir assouvi ne laisse t il pas parfois un goût de regret, d'éphémère douloureux, un goût de "revenez-y" qui , s'avèrera, hélas , du domaine de l'impossible ?

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    1. "Parfois un goût de regrets" je remplacerais "parfois" par "souvent", ou "très souvent"...
      Et puis le goût amer des regrets fini par s'estomper.
      Quant à savoir si c'est douloureux parce que c'est éphémère ou parce que c'est intense ... ?
      Je crois que c'est parce que l'on sait que ce sera éphémère que c'est intense ! La douleur est proportionnelle à l'intensité, comme en électricité.
      À jouer avec les filles électriques, on prend de sacrées châtaignes ♫♫♫

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  9. Joliment bien tourné, Xoulec. :-)
    L'histoire fut peut-être courte mais inspiratrice de bien jolis mots (sourire).
    Bon week-end à toi, Xoulec.
    Bises de ma campagne sous la pluie.

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    1. Il y a des moments, comme ça, où j'aime faire des rimes.
      Les amours d'été, Johnny l'a chanté, ne sauraient durer ♫♫♫

      Des bises de ma campagne puydômoise, enfin arrosée
      Bon week-end à toi

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    2. Merci pour la chanson, Xoulec.
      Eh oui, les amours d'été ne sont pas faites pour durer.
      Bonne fin de dimanche. Bises nuageuses.

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