Eurêka !

 

 

C’a y est, j’ai trouvé ce que je vais faire d’un plateau de bois que j’ai assemblé, il y a plus d’un an, c’est dire s’il doit être stabilisé, d’autant plus que pour assurer cette opération, j’ai pris soin de l’installer dans une pièce similaire à celle où il est voué à servir. Lorsque je l’ai mis de côté, je ne savais pas vraiment ce que j’allais en faire ; table basse ou petite table haute ? L’idée d’en faire une énième table louis XVI ne m’enchantait pas vraiment, j’en possède déjà deux… Ce tantôt, une idée m’a traversé l’esprit. C’est ça, qu’il faut que je fasse, m’exclamais-je ! 

 

table, brute de débit

 

Il faut que je vous dise, dans l’exercice de mon travail, j’utilise toutes sortes de matériaux, et c’est en renonçant à jeter la partie inutilisée de superbes pieds en acier brossé, agrémentés d’un vernis de protection, qu’une vague intuition m’a fait les mettre de côté. Un jour, je leur trouverais une utilité, m'exclamais-je, encore !

 Le déclic a eu lieu cette semaine, et je m’en félicitai intérieurement. Je ne sais pas encore pour qui sera cette petite table… ? Peu importe ! D’abord pour moi, pour satisfaire mon plaisir de fabriquer. Ensuite, je l’offrirais très probablement. J’ai le plan dans la tête, je la vois déjà en place. Je n’ai plus qu’à suivre mon idée, sans contraintes, aucunes. 

Je ne travaille pas que le bois, de temps à autre, lorsque l’inspiration est de la partie, j’aime y associer l’acier. C’est le cas de ma table de salle à manger, avec son pied central, dont je viens de refaire le dessus. Pas encore terminé, mais presque...

 

 

 

 

Dans le genre « tout acier », j’aime particulièrement ma chaise de bureau. L’assise provient d’une très vieille machine agricole, de mon cher Cantal. Cent ans qu’elle attendait au fond d’une grange. Elle fut d’abord balancelle, sous un arbre. Ensuite, chaise de jardin. Enfin, avant qu’elle ne disparaisse définitivement chez un ferrailleur, je la récupérai. 

 

Admirez la finesse de l’ouvrage, une sorte de dentelle de fer, élégamment ciselée. J’ai reformé une partie qui avait souffert des outrages du temps ; la réparation est presque invisible. Elle est très confortable, et je suis assez fier de lui avoir donnée une quatrième vie, en l’équipant d’un piètement de ma fabrication. Écolo, le piètement ; puisque entièrement confectionné avec du fer de récupération.

 

 

Promis, dès que j’aurai associé l’acier et le bois, avec ma touche d’authentique, je vous montrerai.

Pas tout de suite, hein ! Je suis un gars lent...